Guide des travaux de rénovation énergétique

Pourquoi améliorer la performance thermique de votre logement ?

Cela permet de réduire efficacement votre facture de chauffage.

Mais quels sont les travaux de rénovation énergétique à privilégier ?

Et comment les financer ?

Découvrez dans ce guide les travaux de rénovation thermique et d’isolation les plus rentables. Nos équipes vous présentent aussi les aides à la rénovation énergétique pour faire baisser le prix des travaux.

Qu’est-ce que la Rénovation énergétique ?

La rénovation énergétique encadre tous les types de travaux qui vous permettent d’améliorer la performance énergétique de votre habitation.

Un projet de rénovation énergétique induit une réduction de vos consommations d’énergie.

Cela permet : 

  • De réduire votre facture de chauffage. Pour rappel, le chauffage représente, en moyenne, 60% des dépenses énergétiques des ménages selon l’Ademe.
  • De rejeter moins de CO2, donc de minimiser votre empreinte carbone. 

En somme, les travaux de rénovation thermique sont un geste écologique et économique.

Quels travaux entrent dans la rénovation énergétique ? 

La rénovation énergétique rassemble 4 différents types de travaux : 

  • L’isolation ;
  • Le chauffage ;
  • La régulation du chauffage ;
  • La ventilation.

Les travaux d’isolation, de belles économies à la clé

Parce qu’ils permettent de renforcer l’enveloppe thermique de votre maison et de limiter les pertes de chaleur, les travaux de rénovation énergétique les plus rentables concernent l’isolation. Plusieurs zones de votre habitation peuvent faire l’objet de travaux d’isolation. Découvrons-les ensemble. 

L’isolation des combles, à faire en priorité !

En matière de rénovation thermique, l’isolation de vos combles perdus ou de la toiture est souvent la priorité. En effet, selon l’Ademe, dans un logement mal isolé, 25 à 30 % des déperditions énergétiques s’effectuent au niveau de la toiture.

La rénovation du toit de votre maison vous permet donc de réaliser des économies d’énergie importantes.

L’isolation des murs, jusqu’à 25% de pertes de chaleur en moins

L’isolation des murs doit constituer le second chantier de votre logement.

En effet, les parois peuvent représenter jusqu’à 25 % des pertes de chaleur.

Pour pallier ce gaspillage, deux solutions : 

  • L’isolation des murs par l’intérieur. Le plus souvent, l’isolation des murs intérieurs revient à poser un isolant directement contre la paroi. Elle peut aussi être réalisée par insufflation. On vient souffler un isolant entre le mur et une contre-cloison.
  • L’isolation des murs par l’extérieur. Plus coûteuse, l’isolation par l’extérieur est considérée comme plus efficace. Elle intervient généralement lors d’un ravalement de façade. Elle consiste à poser un isolant sur les murs extérieurs. 

L’isolation des fenêtres et ouvrants: 10 à 15% des déperditions thermiques en moins

L’isolation des parois vitrées est également très importante. Selon l’Ademe, les fenêtres constituent 10 à 15% des déperditions thermiques. Changer vos fenêtres ou porte-fenêtre pour des modèles plus performants vous permet de limiter les infiltrations d’air. 

L’isolation du sol, 7 à 10% de gaspillage énergétique en moins

Les planchers bas représentent 7 à 10% des gaspillages énergétiques d’une maison. En termes de confort thermique et d’économies d’énergie, l’isolation des planchers bas fait donc sens. En général, il s’agit d’installer des panneaux isolants sur le plafond de votre cave ou de votre garage. 

Une isolation peut également être posée sous votre parquet ou carrelage. Ces travaux peuvent également permettre de gagner en confort phonique !

Le choix de l’isolant : un élément capital

Plusieurs matériaux isolants existent pour isoler vos combles. Plus ou moins chers et performants, il permettent d’adapter le prix à toutes bourses et à tous les styles de logements. Vous aurez souvent le choix entre : 

  • des isolants biosourcés, des isolants écologiques comme le liège ou le chanvre, par exemple  ; 
  • des isolants minéraux, comme la laine de roche ou la laine de verre ; 
  • des isolants synthétiques, comme le polystyrène. 

Pour vous faire une idée, voici un tableau de synthèse.  

Comparatif des principaux isolants thermiques : Isolants écologiques

Isolants

👍 Avantages

Inconvénients 👎

Liège

Prix : 30 € /  m²

  • Résistant aux incendies 
  • Résistant à l’humidité. Il fait office de régulateur et prévient la formation de moisissures et de condensation
  • Isolant fin pas de perte d’espace 
  • Résistant aux nuisibles (termites, rongeurs, etc.) 
  • Bonnes propriétés  d’isolation phonique
  • Coût important

Laine de bois

Prix : 15 € /  m²

  • Resistance à l’humidité ;  
  • Peu cher. 
  • Craint les termites et autres insectes xylophages 
  • Sujet aux incendies

Chanvre ou fibre de lin

Prix : 15 à 20 € /  m² 

  • Déphasage thermique de bonne qualité : permet d’isoler la maison contre la chaleur
  • Résistance aux nuisibles
  • Prix abordables. 
  • Inflammable. Il existe toutefois une possibilité de traiter les matériaux pour les rendre ignifuge.

Ouate de cellulose

Prix : 20 € /  m²

  • Ignifuge 
  • Résistant à l’humidité
  • Résistant aux insectes nuisibles
  • Sujet à la mérule

 

Comparatif des principaux isolants thermiques : Isolants minéraux

Isolants

👍 Avantages

Inconvénients 👎

Laine de verre

Prix : 3 à 20 € /  m² 

  • Peu cher
  • Résistant aux nuisibles 
  • Résistant à l’humidité
  • Ingnifuge 
  • Peu écologique 

Laine de roche

Prix : 5 à 10 € /  m² 

  • Peu cher  
  • Résistant aux nuisibles 
  • Résistant à l’humidité ; 
  • Ingnifuge 
  • Peu écologique 

 

Comparatif des principaux isolants thermiques : Isolants synthétiques

Isolants

👍 Avantages

Inconvénients 👎

Polystyrène

Prix : 10 € /  m²

  • Peu cher 
  • Facile a installer 
  • Peu écologique 
  • Mauvaise isolation phonique
  • Craint les incendies. 

L’installation d’un équipement de chauffage ou de production d’eau chaude performant

Pour réduire vos dépenses énergétiques, vous pouvez aussi remplacer votre ancien équipement de chauffage par un appareil plus moderne, plus performant, moins polluant et surtout moins gourmand en énergie. 

Basés sur les énergies renouvelables ou avec un bon rendement, voici quelques systèmes qu’il convient de privilégier au moment d’entamer des travaux de rénovation thermique : 

La pompe à chaleur 

La pompe à chaleur utilise des énergies renouvelables (eau, air, ou géothermie) pour générer de la chaleur à l’intérieur d’un logement. Elle favorise ainsi les économies d’énergie. Certains modèles comme les PAC eau/eau, air/eau ou sol/eau peuvent être couplés à un plancher chauffant et remplacer ainsi les radiateurs. Ce gain d’espace est souvent apprécié des particuliers. 

Il faudra compter : 

  • entre 8 000 € et 18 000 € pour une PAC air / eau
  • entre 6 000 € et 9 000 € pour une PAC air / air
  • entre 14 000 € et 18 000 € pour une PAC géothermique.

Le chauffage au bois

Energie renouvelable et écologique, le bois est une source de chauffage performante et économique. Selon l’Ademe, c’est la solution de chauffage la moins onéreuse. Le bois est très bon marché mais il peut prendre de la place. Il faut pouvoir le stocker. S’il s’agit d’une solution économique, elle n’est pas forcément toujours adaptée à votre habitation ou votre mode de vie.

Pour vous chauffer, vous pouvez opter pour une chaudière biomasse ou une poêle à bois. Vous devrez débourser : 

  • Entre 1.500 € à 10.000 € pour une chaudière à bûches ;
  • Entre 7.000 € à 20.000 € pour une chaudière à granulés ;
  • Entre 200 € et 8 000 € pour un poêle à bois

Le système solaire combiné (SSC)

Le système solaire combiné (SSC) est un système de chauffage grâce à l’énergie solaire thermique. Le soleil vient chauffer des capteurs thermiques pour faire monter en température l’eau du circuit de chauffage. 

Le prix de cet équipement est compris entre 13 000 € et 19 000 €. 

Le chauffe eau thermodynamique 

Le chauffe-eau thermodynamique utilise les calories présentes dans l’air extérieur pour chauffer l’eau, le chauffe-eau thermodynamique vous permet de diviser vos dépenses en eau chaude, par 2 ou par 3. 

A l’achat et à la pose, un chauffe-eau thermodynamique coûte en moyenne 2 500 €. 

Le chauffe-au solaire

Le chauffe-eau solaire individuel (CESI). Equipé de panneaux solaires thermiques, il chauffe l’eau de la cuve grâce à l’énergie du soleil. Il peut répondre de 60% à 80% des besoins en eau chaude d’un ménage. Vous pourrez compter entre 5 000 € et 7 000 € pour vous équiper. 

Parfois coûteux à l’achat, ces appareils sont rentabilisés rapidement. En effet, ils induisent de belles économies d’énergie. D’autre part, ils sont, pour la plupart, éligibles aux aides financières à la rénovation énergétique

La régulation du chauffage 

Les équipements de régulation du chauffage vous permettent également de mieux contrôler votre consommation d’énergie et vous aident à réduire de 5 à 15 % votre facture de chauffage. Vous pouvez opter pour plusieurs types de systèmes : 

  • Le système de régulation par programmation d’intermittence. On entend par là les thermostats programmables ou connectés. Ils permettent d’ajuster les consommations de chauffage à l’emploi du temps du consommateur. Ainsi, il évite les déperditions d’énergie
  • Le robinet thermostatique : installé directement sur votre radiateur, le robinet thermostatique vous permet de contrôler et d’ajuster la température de la pièce dans laquelle il se trouve. 
  • La sonde extérieure de température : ce dispositif permet d’anticiper et de réguler le chauffage en prenant en compte les variations de la température extérieure. En général, elle est couplée à un thermostat. 
  • Les équipements de chauffage connectés (chaudière, chauffe-eau ou radiateur qui peuvent être contrôlés à distance).

La ventilation, améliorer la qualité de l’air et faire des économies

Dans un logement rénové et bien isolé, l’air extérieur pénètre moins facilement. Alors, pour assurer le renouvellement de l’air, vos travaux de rénovation doivent être couplés de travaux de ventilation. Cela permettra d’améliorer la qualité de l’air ambiant de votre habitation. En limitant la pollution intérieure, vous ferez aussi des économies d’énergie. En effet, un air vicié à tendance à être plus humide. Il est donc moins facile à chauffer

De plus, un surplus d’humidité pourra entraîner la formation de moisissures et de champignons qui viendront dégrader votre habitat. Côté santé, ces parasites peuvent avoir des conséquences et entraîner des gênes respiratoires, notamment chez les personnes asthmatiques. L’installation d’une VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) est généralement recommandée. On différencie alors deux types de systèmes.

La VMC simple flux

La VMC simple flux permet d’extraire l’air vicié vers l’extérieur de votre habitation et d’introduire de l’air neuf par l’intermédiaire d’entrées d’air (situées généralement sur les fenêtres).

La VMC double flux

La VMC double flux fonctionne de la même manière sauf qu’elle permet également de préchauffer les flux d’air provenant de l’extérieur avant qu’ils ne se répartissent dans votre logement. Si votre habitation est bien isolée, ce système vous permet ainsi de réaliser des économies d’énergie importantes.

Dans quel ordre faire ses travaux de rénovation ?

Les travaux de rénovation ne doivent pas être fait dans un ordre aléatoire. En effet, le mieux est de procéder selon le plan suivant  : 

  1. Les travaux d’isolation. Ainsi, vous limiterez grandement vos pertes énergétiques et vous pourrez mieux dimensionner votre système de chauffage
  2. Le remplacement du système de chauffage. En optant pour un chauffage plus performant, vous ferez des économies
  3. La régulation du nouveau système
  4. La ventilation. Une fois que le logement est bien isolé et bien chauffé, cela vous permettra d’améliorer la qualité de l’air chez vous

En organisant les travaux dans un ordre différent, vous risquez de ne pas obtenir les résultats les plus optimaux en termes d’économies d’énergie. Prenons une analogie. Pour éviter les pertes de chaleur et optimiser la cuisson dans une casserole, il faudra d’abord lui mettre un couvercle. Ensuite, vous pourrez régler la température du feu et puis allumer la hotte. 

Aides et subventions : comment financer ses travaux de rénovation ?

Le montant des travaux de rénovation thermique peut rapidement grimper. La facture peut vite apparaître salée. C’est pourquoi, pour engager les particuliers à faire des économies d’énergie, les autorités publiques ont mis en place de nombreuses aides à la rénovation. 

🔹 MaPrimeRénov’ 

MaPrimeRénov’ est la fusion des deux aides majeures pour les travaux de rénovation énergétique : le Crédit d’impôt (CITE) et « Habiter Mieux Agilité » de L’Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat (ANAH).

Généralisée en octobre 2020, cette nouvelle prime est versée après vos travaux de rénovation par virement bancaire. Auparavant, elle était destinée aux ménages modestes. Aujourd’hui tout le monde peut y prétendre à condition d’entamer des travaux dans une résidence principale de plus de 15 ans d’âge.

Le code couleur MaPrimeRénov’

Le montant de MaPrimeRénov’ est établi selon un barème prenant en compte vos revenus et les travaux engagés. Pour faciliter la lecture des ménages, le barème prend la forme d’un code couleur.

Quel montant pour MaPrimeRénov’ ? 

Pour vous donner une idée du montant de cette aide, découvrez les opérations de travaux et le montant des primes à cumuler.

🔹 MaPrimeRénov’ Sérénité

L’Agence nationale de l’habitat (Anah) propose des aides aux propriétaires les plus modestes dans le cadre de MaPrimeRénov’ Sérénité. Depuis le 1er janvier 2022, elle vient remplacer le programme « Habiter Mieux Sérénité ». Elle prend en charge des travaux de rénovation globale induisant au moins 35% d’efficacité énergétique en plus sur le logement.

Quel montant pour cette aide ? 

Le montant de la subvention dépend de vos conditions de ressources : 

  • Pour les ménages très modestes modestes, il peut aller jusqu’à 50 % du montant total des travaux HT dans une limite de 30 000 €. Au total, elle peut donc monter jusqu’à 15 000 €. 
  • Pour les foyers modestes, il peut aller jusqu’à 35 % du montant total des travaux de rénovation HT. L’aide maximale est alors de 10 500 €

Quels plafonds de ressources ? 

Pour vous donner une idée des plafonds de ressources déterminés par l’Anah, reportez-vous aux tableaux suivants.

Barèmes de la prime énergie 2022 – Aide à la rénovation énergétique

  Plafonds de revenus pour les ménages précaires

Nombre de personnes composant le ménage

en Île-de-France 

hors Île-de-France

1

< 21 123

< 15 262

2

< 31 003

< 22 320

3

< 37 232

< 26844

4

< 43 472

< 31 359

5

< 49 736

< 35 894

Par personne supplémentaire

+ 6 253

+ 4 526

 

  Plafonds de revenus pour les ménages modestes

Nombre de personnes composant le ménage

en Île-de-France  hors Île-de-France

1

< 25 714 < 19 565

2

< 37 739 < 28 614

3

< 45 326 < 34 411

4

< 52 925 < 40 201

5

< 60 546 < 46 015

Par personne supplémentaire

+ 7 613 + 5 797

📌 A noter : Cumulez les aides !

Certaines de ces aides peuvent se cumuler entre elles. Cela peut, au final, représenter un sacré coup de pouce. MaPrimeRénov’ et Habiter mieux sérénité peuvent se cumuler avec le chèque énergie, le taux de TVA réduit, mais également avec l’Éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ). En plus, MaPrimeRénov’ est cumulable avec la Prime Énergie Monexpert. 

MaPrimeRénov’ Sérénité n’est toujours pas cumulable avec la Prime Énergie Monexpert. Elle le deviendra à l’été 2022. 

🔹 L’éco-prêt à taux zéro

Le financement de votre projet de rénovation énergétique peut également être assuré grâce à l’éco-prêt à taux zéro (Eco-PTZ).

Quel montant ? 

En fonction de l’étendue de votre projet et si vous êtes propriétaire de votre habitation, vous pouvez ainsi emprunter jusqu’à 50 000 € pour un bouquet de travaux sans avoir à payer d’intérêts (ils sont pris en charge par l’État).

Quel délai de remboursement ?

Le remboursement pourra s’effectuer sur 20 ans. Pour le demander, il faudra soumettre votre projet à une banque ayant signé une convention avec l’État. La plupart des banques nationales ont conclu ce partenariat.

🔹 Le chèque énergie

Le chèque énergie est une aide destinée aux ménages modestes. Elle permet de régler un artisan RGE ou des factures d’énergie domestique (fioul, bois, gaz, électricité, etc.). 

Quel est le montant de cette aide ? 

Le montant du chèque oscille entre 48 € et 277 €. Cela dépend de vos revenus et de la composition de votre foyer. 

Comment en bénéficier ? 

Il n’y pas besoin d’entamer de démarches pour le demander. Si vous êtes éligible, il vous sera envoyé par la poste au printemps. Vous aurez alors 1 an pour l’utiliser. Si vous souhaitez en prolonger la validité, vous pouvez le faire changer en chèque travaux valable 2 ans. 

🔹 Le prêt avance rénovation (PAR)

Proposé par la Banque Postale et le Crédit Mutuel, le Prêt Avance Rénovation est destiné aux ménages modestes qui vivent dans des passoires thermiques. Il s’agit d’un complément aux aides à la rénovation visant à financer le reste à charge pour les ménages n’ayant pas accès à des prêts classiques. Il est garanti à 75% par l’Etat. 

Quel est le montant de ce prêt ? 

Le prêt commence à 3 500 €, le plafond est déterminé par la banque selon « l’âge de l’emprunteur et de la valeur estimée du bien » comme l’explique la banque Postale.

Quelles sont les modalités de remboursement ? 

Le crédit s’étale sur 25 ans maximum. Les intérêts sont remboursés tout au long du crédit ou « in fine » au terme du contrat. Le capital est remboursé au moment de la vente ou en cas de succession.

🔹 La Loi Denormandie 

La Loi Denormandie s’adresse aux propriétaires bailleurs ayant l’intention de réaliser un investissement locatif dans un quartier « Cœur de ville ». Ce logement ne peut dépasser 300 000 € à l’achat avec une limite de 5 500 € / m2. 

Comment bénéficier de cette aide ? 

Il s’agit d’une réduction d’impôt sur le logement en raison de travaux de rénovation énergétique réalisés entre le 28 mars 2019 et le 31 décembre 2022. 

Pour demander cette aide, vous devez effectuer des travaux d‘efficacité énergétique permettant un gain d’au moins :

  • 20 % en appartement
  • 30 % en maison individuelle ;

Quel est le montant de la réduction d’impôt ? 

Le montant de la réduction d’impôt est progressif. Il évolue selon durée de mise en location du bien.

Durée de mise en location du bien

Réduction d’impôt

6 ans

12 % du prix du bien

9 ans

18 % du prix du bien

12 ans

21 % du prix du bien

🔹 La TVA à taux réduit

Si votre projet concerne l’amélioration énergétique de votre habitat, le professionnel en charge de vos travaux de rénovation applique automatiquement une TVA à un taux réduit sur sa facture au lieu de 20%.

Il est possible de bénéficier d’un taux de TVA à 10% pour l’acquisition de certaines matières premières ou fournitures (ciment, laine de verre, peinture, joints…) mais aussi certains équipements de chauffage ou systèmes d’ouverture et de fermeture des logements, comme les portes ou fenêtres. 

La TVA à 5,5% va s’appliquer aux travaux de rénovation énergétique qui permettent les économies d’énergie. Cela peut concerner l’achat de certaines chaudières ou des appareils de régulation de chauffage par exemple.

Pour disposer de cette aides, contrairement aux autres, il n’est pas nécessaire de faire appel à un professionnel RGE. 

🔹 Les aides locales

Des subventions locales peuvent vous être accordées par les collectivités. Selon le lieu où vous vivez, des aides peuvent être proposées par votre ville, votre département ou votre région. Nous vous conseillons donc de vous renseigner auprès de votre mairie.